Les mythes tenaces qui entourent le mal de dos
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Si je ne m'étais pas penché pour soulever cette boite,
mon dos n'aurait pas eu de problèmes.
Ce n'est pas un événement isolé
mais un comportement souvent inconscient qui prépare le terrain
longtemps avant l'incident et vous prédispose à une blessure.
Trop de tension dans une région du corps en limite le mouvement,
donc impose un surcroît d'effort ailleurs. Un jour, vous en demandez
trop et c'est l'accident.
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Arrangez mon dos, ensuite tout ira bien.
Votre douleur est due à une blessure. On peut rarement réparer
une blessure, elle doit guérir d'elle-même. Si votre comportement
continue à irriter la blessure, la plaie ne peut se refermer. Comme
il s'agit de tissus conjonctif, la guérison prend six mois à
un an, période pendant laquelle il faut éviter la douleur
tout en restant mobile: c'est tout un programme.
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C'est mon problème de posture: je dois me tenir droit.
Une meilleure posture aiderait, mais, en réalité, la
posture se laisse difficilement corriger: pensez-y, si vous devez travailler,
donc contracter des muscles pour mieux vous tenir debout, vous ne ferez
que compliquer la situation. La seule bonne posture est celle qui demande
le moins d'effort musculaire et qui laisse au squelette le rôle de
porter votre poids.
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J'ai une vertèbre déplacée et une jambe plus longue
que l'autre.
Personne n'a un dos dont les vertèbres sont parfaitement alignées,
et nous avons, pour la plupart, une jambe plus longue que l'autre. On voudrait
nous faire croire que le problème est dans notre structure: il suffirait
alors de corriger le défaut et tout ira bien. C'est comme faire
réparer sa voiture. En réalité, le problème
n'est pas comment nous sommes construits, mais la manière dont nous
utilisons notre structure. C'est un problème de conducteur et non
de véhicule.
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Je dois renforcer mes abdominaux.
Nous avons, pour la plupart, les abdominaux trop tendus, ce qui laisse
peu liberté de mouvement relatif entre les épaules et le
bassin. Sans mobilité au niveau de la région lombaire, le
dos est à risque.
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Qu'est-ce que je peux faire?
Il n'y a rien à faire! Il faut plutôt arrêter de
faire ce qui limite les mouvements. Mais il est difficile d'arrêter
de faire ce que l'on fait sans le savoir.
Si un traitement ne produit pas d'amélioration importante
aprés cinq visites, la seule chose qui risque de s'améliorer
est le compte en banque de votre praticien.
Si vous vous attendez à des miracles, vous risquez d'attendre
longtemps.
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